liste d'activités de 18 mois à 3 ans chez l'enfant
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Les comptines sont une façon ludique de faire aimer les mots, d’initier aux sonorités de la langue, d’éveiller la sensibilité musicale, de développer les repères dans l'espace
Elles aident l’enfant à accroître son vocabulaire et à structurer le corps et l’espace. Elles permettent aussi d’introduire des formes grammaticales simples, d’installer les premières notions de couleur, de taille, etc. Enfin, elles favorisent la communication avec votre enfant.
Autour de 2 ans, votre enfant parle mieux. Il peut participer davantage aux comptines que vous lui récitez et il prend de plus en plus de plaisir à imiter vos gestes et vos paroles.
N’ayez pas peur de lui dire et redire les mêmes comptines, régulièrement. C’est à la faveur d’écoutes répétées qu’il pourra participer davantage.
Il manifeste une préférence pour telle comptine, telle formulette ? Faites-lui plaisir, mais surprenez-le aussi régulièrement par une nouvelle comptine pour développer sa curiosité.
Soyez attentif à la façon dont vous accentuez et rythmez les syllabes, ce sont elles qui donnent tout leur relief à vos paroles
Un enfant peut se lancer dans les encastrements en bois dès 18 mois, puis, à 2-3 ans, dans de vrais petits puzzles. Une activité complète – concentration, observation, manipulation… – et valorisante !
Tous les jeux de comparaison, de logique, de classement développent la capacité de votre enfant à résoudre des problèmes. Parmi ces jeux, le puzzle est une activité « complète ». Elle développe la patience, la concentration, l’observation (telle pièce s’encastre dans telle autre, telle couleur ou tel motif se retrouve sur le plateau ou sur une autre pièce…) et la réflexion. Les puzzles nécessitent aussi de la précision dans les gestes pour attraper, tourner les pièces dans tous les sens et les encastrer les unes avec les autres.
Dès l’âge de 15 mois, votre enfant joue avec ses doigts à attraper, cacher, enfiler, trier... Plus tard, il devient un véritable touche-à-tout et continue à explorer les objets et les matières avec des gestes plus précis.
En apprenant à marcher, votre enfant élargit son horizon de manière considérable : il peut découvrir son environnement par lui-même, attraper de nouveaux objets, prendre un livre et le feuilleter seul. Il comprend également qu’il peut « agir » sur les objets, comme l’adulte : il s’exerce à taper à l’aide d’outils, il appuie sur les touches du téléphone, les interrupteurs, tous les boutons à sa portée. Il attend que son geste produise une réaction.
Redoublez de vigilance et protégez les zones à risque : cache-prise sur les prises électriques, grilles de protection, produits dangereux à tenir hors de sa portée, etc.
Votre enfant est devenu un véritable touche-à-tout ! Chaque objet est pour lui sujet à surprises : la douceur d’une fourrure, l’élasticité d’un ballon, la froideur du métal, la résonance du seau en plastique, la fragilité d’une fleur… Son plaisir à malaxer, transvaser, « patouiller » des matières fluides est infini ! Ses gestes sont cependant imprécis et souvent maladroits. Il faut l’aider à acquérir une réelle habileté, à affiner sa préhension du bout des doigts et la mobilité de ses poignets, sous peine de le voir s’énerver ou renoncer !
Un tout-petit ressent bien sûr toutes formes d'émotions : joie, colère, peur… Lui lire des histoires, mettre des mots sur ces sentiments, l'aide à comprendre ce qu'il éprouve, le rassure.
Autour de 20 mois, votre enfant progresse dans la compréhension des histoires. Il saisit que le récit écrit est fixé une fois pour toutes et il perçoit les étapes de son déroulement. Il s’attache aux images, même s’il ne perçoit pas toujours un enchaînement logique dans la succession des pages. La relation que votre enfant va établir avec les livres tient énormément au plaisir qui vous réunit lorsque vous lui lisez des histoires. Ce n’est pas une faible responsabilité !
Très tôt, il s’intéresse au vécu des petits personnages rencontrés dans les histoires qu’on lui lit. Il perçoit que, comme lui, ils sont attachés à certains êtres et à certains objets, qu’ils aiment leur papa et leur maman, qu’ils redoutent certaines situations, qu’ils détestent certaines choses…
Le vocabulaire de votre enfant va s’enrichir de mots qui expriment les sentiments de ces personnages et ceux qu’il éprouve lui-même : quand il est heureux, quand il a de la peine, quand il a peur, quand il est en colère… Faites le lien avec ce qu’il a déjà ressenti lui-même dans des circonstances similaires.
Dans la vie quotidienne aussi, exprimez ce que vous percevez de ses émotions et sentiments avec des mots précis : « Je vois que tu es très en colère ! », « Je comprends que tu sois content, que tu aies peur... » Vous lui permettrez ainsi de mieux prendre conscience de ce qu’il ressent et de développer sa sensibilité.
Tout petit, votre enfant est déjà sensible aux couleurs, aux images, aux contrastes. En grandissant, il aime s’attarder sur les illustrations de ses livres et remarque même des détails qui vous échappent !
À peine âgé de quelques mois, l’enfant comprend qu’il existe des objets d’une part et la représentation de ces objets d’autre part. Ainsi autour de l’âge d’1 an, votre enfant pointe le doigt vers le ciel lorsque vous lui montrez un dessin d’oiseau ou d’avion. Il fait le rapprochement entre l’image et sa propre expérience de la réalité.
Les goûts de votre enfant sont très variés : en couleur ou en noir et blanc, avec des teintes vives ou pastel, avec des dessins abstraits ou réalistes, simples ou compliquées, toutes sortes d’images l’attirent, tout semble lui plaire. L’imaginaire des petits sait remplir les blancs, ajouter de la couleur, animer les images... Auprès des tout-petits, le succès d’une image repose sur sa force, sa simplicité, son caractère insolite et son ambiance. Certains illustrateurs l’ont bien compris, ils excellent dans un graphisme minimaliste : il peut suffir d’un trait bleu sur la page pour qu’un enfant voie la mer !
Dans les histoires pour enfants, l’image vient éclairer le texte, ajouter au sens, à l’intrigue, à la présentation des personnages. Elle attire l’attention sur tel ou tel événement. Elle éveille l’imagination en offrant plus que le texte (par exemple des détails qui ne sont pas écrits). La couleur permet de donner du rythme au récit (même fond coloré pour donner l’impression que le récit s’étire, ou au contraire rupture de couleurs à chaque page pour accélérer le rythme). Elle est un langage pour exprimer des sentiments.
À la naissance, le tout-petit ne distingue que les contrastes. C’est l’âge où les livres et les jouets de couleurs vives et contrastées attirent son attention et développent sa capacité à distinguer les couleurs de manière fine. On considère généralement qu’à l’âge de 8 mois, la vision des couleurs est atteinte. Mais il faut attendre souvent l’âge de 3 ans pour que l’enfant commence véritablement à reconnaître et nommer le rouge, le bleu, le jaune, le vert. Puis autour de 5 ans, il parvient à distinguer et nommer des couleurs plus « subtiles », par exemple le rose, le violet, le gris et le marron.
Lire un livre à son bébé, c'est partager ensemble une histoire, un récit, une petite aventure. C'est une invitation à jouer plutôt qu'à apprendre, une ouverture au monde sensible et au monde relationnel.
Dès sa venue au monde, le bébé progresse dans deux grands domaines en particulier : la motricité et le langage. Il découvre les possibilités de son corps, qui ne cessent de croître au fil des mois. C'est en manipulant qu'il construit et appréhende l'espace et se situe dans son environnement.
Le livre n'échappe pas à la règle : le bébé le découvre avec tous ses sens, avec ses mains, ses yeux mais aussi sa bouche ! Et c'est bien avec tout son corps que le bébé reçoit, capte et absorbe les premiers récits qui lui sont racontés.
Grâce à ses extraordinaires talents d'observation, le tout-petit se développe. Il écoute, regarde, cherche à faire de même par imitation, répète les sons, les vibrations… Onomatopées ou bruits des animaux fourmillent dans les livres pour bébés car ils offrent un magnifique bouquet sonore, composé de souffles, de gutturales et autres ondulations de la voix que le bébé se plaît à aller chercher à son tour au fond de sa bouche et de sa gorge.
La lecture à voix haute est une invitation à visiter une langue musicale : la mélodie des mots, la variation du timbre vocal, l'espace des silences donnent corps à la voix du lecteur. Tout ceci suscite l'intérêt du bébé. La musique du récit instaure très tôt un autre langage que celui du quotidien ainsi qu'un univers poétique ouvrant les portes de l'imaginaire. Le bébé grandit et s'humanise à travers ce langage.
Le rythme des phrases, les petites répétions qui scandent la lecture retiennent toute l'attention du bébé. L'exactitude de la lecture « à la lettre » lui offre le plaisir de pouvoir anticiper, d'attendre précisément le retour de ce qu'il connaît déjà. Quelle jubilation ! C'est aussi une introduction à la notion du temps, à la mémorisation. Les lectures successives d'un même texte, l'observation régulière des mêmes images font émerger à chaque fois un peu de nouveauté et de complexité. Ainsi s'organise le monde pour le bébé.
À cet âge, lire est un moment de partage, un joli moment de tendresse et de jeu, de curiosité et d'émerveillement auquel s'associe tout le plaisir des gestes, des regards, des mimiques. Autant d'échanges chargés d'affects et d'émotions qui viennent nouer les premiers liens et engagent à se tourner vers la parole.
Les premières explorations sonores et musicales témoignent des progrès de votre enfant dans ses capacités de communication, et dans sa réceptivité aux bruits qu’il entend et à ceux qu’il produit.
Autour de 1 an, alors même qu’il ne parle pas encore, votre enfant s’intéresse à toutes sortes de musiques et de bruits : il est surpris par un bruit inhabituel, il apprécie une ambiance sonore ou musicale qui lui est familière, il est également capable de distinguer les sons propres à sa langue maternelle et il les emploie dans ses babillages. Peu à peu, vous allez reconnaître certains mots et constater que votre enfant utilise de plus en plus fréquemment les gestes (pointer du doigt) et l’intonation pour se faire comprendre.
À l’approche de ses 2 ans, votre enfant est capable de reconnaître et de produire des onomatopées associées au cri des animaux familiers (« coin-coin, meuh, miaou »…) et des bruits familiers (« dring » de la sonnette, « vroum » de la voiture…). Vous pouvez l’aider en désignant par leur vrai nom les animaux, les objets et les bruits entendus (l’aboiement du chien, le bruit d’un moteur, le tic-tac d’une montre) afin de lui permettre de les mémoriser et d’acquérir le vocabulaire approprié. Votre enfant apprend aussi peu à peu à se représenter les choses en dehors de son champ visuel et à les nommer si elles sont absentes
Entre 18 et 24 mois, de la découverte sensorielle au développement de l’esprit logique, votre enfant va cheminer tranquillement
L’étape suivante consiste à mettre en relation, trier, puis classer, ranger, ordonner ces objets selon leurs propriétés. La construction de l’esprit logique est alors en marche… Elle prendra du temps. La connaissance sensorielle de votre enfant doit continuer à s’enrichir parallèlement à la pratique d’activités logiques.
Entre 18 et 24 mois, l'enfant devient capable de trier des objets selon une couleur, de différencier des formes simples, d’associer une forme et son empreinte ou d’encastrer deux formes. Multipliez les occasions d’effectuer des « appariements » : associer deux choses qui vont ensemble. Mais sachez rester modeste en lui faisant trier une couleur ou une forme parmi 3 ou 4 au maximum.
On apprend en jouant, mais on construit plus aisément un raisonnement rigoureux avec du matériel spécifique. Par exemple les activités de tri constituent une activité de découverte mathématique si le critère de tri peut être déterminé sans ambiguïté. Chercher un objet de la même forme, de la même couleur ou de la même taille que… est difficilement réalisable avec des objets usuels, aux caractéristiques trop variées. En revanche s’il compare des objets aux formes identiques mais de plusieurs couleurs (les mêmes couleurs étant là aussi strictement identiques entre elles), votre enfant peut intégrer sans ambiguïté le critère de tri ou de classement par couleur.